• DANS LA CONNAISSANCE TOTALE DE SOI , POINT DE SOUFFRANCE

     

    voici un texte touchant qui circule sur la toile du net




    Nous ne sommes pas spécifiquement du "Ciel", nous sommes en Tout et partout, dimension Je Suis, Un et indivisible.
     
    Il n'y a qu'un seul monde.

    Nous vous invitons à méditer cette vérité, car vous séparez encore ce qui ne saurait être séparé : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et ainsi à comprendre que le Ciel et la Terre sont égaux. Vous avez parmi vous autant de grandes âmes ayant choisi de s'incarner que vous en avez au "Ciel".

    Et tout ce qui vient du "Ciel" ne traduit pas toujours les Lois et la vérité du Tout puissant. Enfin, au-delà de toutes les croyances et les illusions, il n'y a et il n'y aura toujours qu'une seule vérité : l'amour.

    Un amour inconditionnel pour toute forme de vie sans distinction. Amour pour l'ombre et la lumière, indissociables.
     
    Si nous vous disions que de belles et grandes âmes acceptent de s'incarner pour vous faire souffrir, vivre de grandes épreuves et, ainsi, évoluer en conscience, le croiriez-vous ?
     
    Notre perspective, à l'instar de celles des autres règnes, minéral, végétal et animal, n'est pas la vôtre, notamment à l'égard de la souffrance et du système duel de valeurs ou de mérites.
     
    Les lois universelles, intemporelles, cosmiques, divines, peu importe le nom que vous leur donnez, sont justes, irréfutables et infaillibles, certes. Il en a toujours été ainsi et toujours, il en sera ainsi. Et les terribles choses dont vous parlez sont de toute éternité dans la vision illimitée qui est la nôtre des expériences neutres dans un contexte d'évolution constante.

    Il n'y a ni bien ni mal, ni faute ni erreur, dans le continuum infini où chaque âme évolue de l'inconscience totale à la conscience totale. Rien de bien nouveau sous le Soleil !

    La souffrance ne peut s'épanouir que dans l'incompréhension de soi et ses multiples dimensions et facettes. C'est le fruit amer d'une connaissance incomplète de soi. Dans la connaissance totale de soi, il n'y a point de souffrance. Tout est parfait. Tout est en ordre. Tout est complet. Chacun est à sa place. Il n'y a ni jugement ni condamnation ni même urgence ! Il n'y a que l'amour et ses différentes formes : la compréhension, la compassion, l'empathie... car c'est toujours soi. Nous sommes Un.
     
    La Terre Mère ne souffre point, mais l'Homme qui souffre projette ses souffrances vers elle et cherche à la sauver, plutôt que de se sauver lui-même. La Terre Mère sait qui elle est et où elle est. Elle sait quoi faire pour se rééquilibrer. Elle sait qu'à chaque instant ce qui se produit est dans l'ordre des choses, a une raison et une signification sur le plan cosmique. Sa capacité d'adaptation est merveilleuse. Elle se transforme et jamais elle ne se désole pour ses "pertes", son passé ou son avenir. Elle n'a pas besoin de l'Homme, mais lui a besoin d'elle et de son père, le Soleil, car sans eux, point de vie sur Terre.

    Mais est-ce catastrophique ou dramatique ? Que vous évoluiez ici ou ailleurs, sous une forme ou une autre, qu'est-ce que ça change ? N'est-ce pas par attachement ou par peur que vous vous alarmez de ce qui survient maintenant ou pourrait advenir demain ? Et qui a-t-il de si pressant, puisque vous avez l'éternité devant vous ?
     
    La Terre Mère ne lutte pas contre elle-même ni contre le courant. Elle n'est pas en guerre. Elle n'attend surtout pas un sauveur ou l'intervention d'un "Père divin". Elle est divine !

    "La Terre est belle, la nature est parfaite, c'est nous qui abîmons tout (Krishnamurti)..".
     
    Ne limitez point cette citation aux seuls êtres qui selon votre perception limitée abîment la nature, quand vous ne savez ni l'écouter ni la comprendre. Vous ne voulez pas entendre qu'elle n'a pas besoin de vous et que c'est vous qui souffrez !
     
    L'Homme souffre par sa perception d'être séparé, divisé, et celle du "mal" qu'il projette à l'extérieur de lui, tout en attendant un sauveur, quand il ne joue pas au sauveur lui-même ! Il se maintient ainsi dans le champ de l'extériorité, alors qu'il devrait plutôt entrer en silence dans son temple intérieur et oeuvrer sur sa propre matière. Le combat est intérieur !
     
    Enfin, pourquoi souffrir si vous savez par ailleurs que les Lois sont justes et irréfutables. Elles s'appliquent toujours ! Vous n'avez jamais à vous préoccuper de quoi que ce soit. Tout est parfait !
     
    Quand vous comprendrez tout cela, vous serez comme vos frères animaux. L'animal n'a pas d'attentes. Il vit dans l'instant et pour lui, toute expérience est neutre.
     
    Vous voulez cesser de manger la chair animale, par vos croyances, mais vous êtes-vous seulement demandés si vous ne devriez pas également cesser de "sacrifier" les végétaux ? Eux aussi ont une conscience et sont arrachés à leur sol nourricier. Le sang rouge aurait-il plus de valeur que le sang vert ?
     
    Vous pouvez communiquer avec tous les règnes. Force est de constater que leur langage est plus évolué que le vôtre et qu'ils sont tous intimement connectés entre eux et au Cosmos, contrairement à la plupart des hommes... Initiez-vous à la télépathie, le langage du coeur.
     
    Vous avez l'impression que l'animal surpasse en conscience le végétal et le minéral. Pourquoi cela ? Sachez que le minéral est supérieur par sa mémoire et sa quintessence. Il était là longtemps avant vous et vous survivra. Au chapitre des possibilités d'échanges et d'évolution en sagesse, se sont vos maîtres ! Mais vous écoutez plus volontiers les humains encore attachés à leur ego, soi-disant maîtres, sages, gourous... Vous lisez des ouvrages...
     
    Parfois, vous vous asseyez seul dans la nature. Cela calme votre mental agité. Vous vous sentez en paix. Vous goûtez l'harmonie. Vous n'entendez que le silence... Un chant d'oiseau, un bruissement de feuilles... Vos sens physiques ! Et pourtant, les minéraux et les végétaux vous parlent ! Eux sont en permanence dans cet état de plénitude et de réception. Ils ne songent pas : Je n'en peux plus, le monde est fou, la souffrance est partout, j'ai besoin de m'isoler, de méditer, de prier, de relaxer, d'aller ailleurs, de me ressourcer, de convaincre, de prouver, de démontrer, d'agir, d'aider, etc.

    Se comporter comme des moutons (vous insultez déjà par l'analogie cet animal, car le mouton respecte sa nature, son programme biologique, ses semblables, sa destinée...), c'est également suivre les voix extérieures qui versent dans l'anthropomorphisme et vous invitent à l'activisme, basé sur des hypothèses et des modes !
     
    Le monde ne change pas. Vous vous changez et votre vision du monde change. Il n'y a pas un âge d'or à atteindre, une destination, un but, un paradis, un monde idyllique. C'est un état d'être et cet état a toujours été et toujours sera accessible dans l'éternel présent.
     
    Trouvez-vous que le Sphinx, symbole par excellence des Initiés, a l'air inquiet, souffrant ou préoccupé... ou diriez-vous que son regard est détaché, neutre et serein ? Il a traversé toutes les épreuves, ces "grandes et terribles souffrances", et c'est précisément cela qui a contribué à son évolution en conscience ! Il a dompté son animalité. Son combat intérieur est terminé. Est-ce qu'il regarde vers le Ciel ou vers la Terre ? Ni l'un ni l'autre. Il est en équilibre, au centre de tout, et son regard porte sur l'horizon infini.
     
    La lumière et l'ombre, le yin et le yang, le masculin et le féminin... sont les polarités complémentaires d'une seule et même énergie. C'est l'équilibre ! L'unité est intérieure.
     
    Tout est beauté, perfection et amour !
    >
    Je Suis
    >
    reçu par Louise-Marie

    transmis sur le net
    >

     

    Voici une autre maniere de dire cela par SRI SRI  RAVI SHANKAR 
     

    L’année passée nous a enrichis de ses expériences. Les problèmes qu’elle nous a apportés ont fait se manifester davantage de talents qui étaient en nous. Chaque fois qu’un problème se présente, il ne fait que mettre en évidence de nouvelles compétences et de nouveaux talents qui sont en nous. C’est ainsi que nous gérons les problèmes et nous en sommes reconnaissants.

     

    Imaginez donc la vie sans défis ni crises… Ce serait tellement ennuyeux !

    Défis ou crises sont faits pour que nos talents se manifestent. Cela nous fait prendre conscience de l’aptitude que nous avons à les surmonter. En chinois, il n'y a qu'un seul mot pour « crise » et « opportunité » parce que chaque crise est une possibilité d'exposer sa force, ses compétences et ses capacités et de savoir comment l’on va pouvoir supporter telle situation, assumer telle circonstance.

     

    Ainsi, la crise fait naître cette occasion de montrer vos compétences. Et les moments de plaisir ou de joie, bien sûr, vous apportent de l’expansion, ce qui implique une obligation de service. Lorsque vous êtes heureux, vous contribuez au monde, vous servez et ne restez pas que dans votre propre petit plaisir. Le service associé au bonheur le rend plus riche. Et quand dans la peine et la misère vous avez la force de relâcher, de renoncer, d’être détaché, alors vous apprenez.

     

    Vous savez, bien souvent, ont s’attache aussi tellement au malheur... Savez-vous pourquoi ?


    Parce que quand vous étiez enfant, on vous accordait plus d’attention lorsque vous étiez malheureux. Votre pleuriez et donc vos parents s’occupaient de vous. Si vous aviez l’air triste, tout de suite quelqu'un venait vous tapoter le dos et essayait de vous réconforter. Il y a donc une notion subtile de recherche d’attention chaque fois que vous vous mettez à apprécier le malheur.

    Vous devez dépasser cela, grandir au-delà de cela.  Et c’est lorsque  vous avez acquis le pouvoir de renoncer que cela se produit.

     

    Donc, pour le Nouvel An, souhaitez le bonheur dans lequel vous pouvez servir et partager, de façon à ce qu'il se développe. Et si ennuis ou malheur surviennent, ne les souhaitez pas ; ils viennent comme le jour et la nuit. Le malheur et le bonheur font partie de la vie. Quand les problèmes arrivent, demandez la force d’être centré.

     

    La force d'être centré lorsque des problèmes surviennent et la volonté de servir lorsque plaisir ou joie se manifestent, voilà ce que vous devriez souhaiter. Ce n'est pas que tout doive être tout rose toute l'année ; cela ne se passe pas vraiment ainsi. La plupart du temps, ce sera soit l'un soit l'autre.

    Avec cette prière ou ce souhait, vous verrez qu’il y aura très peu, voire pas du tout de  jours de peine et alors, ils ne feront que manifester les compétences qui sont en vous. Rendez vos capacités plus fortes, plus  belles. C'est la voie pratique.

     

    Apprenez donc de l'année précédente et passez à la Nouvelle Année en sachant que vous êtes éternel. Vous expérimentez cette intemporalité dans des moments de méditation,  lorsque les événements ne vous touchent pas, les émotions ne vous ébranlent pas, les pensées ne vous dérangent pas. Alors, rien, absolument rien ne peut vous faire perdre votre équilibre.

    Reposez dans cet espace serein que vous êtes. Alors, ni plaisir ni douleur ne vous touchent. Vous allez au-delà de ces dualités.

     

    Donc, davantage de satsang et de seva ; voilà la façon de réduire le malheur : satsang et seva ; satsang et seva.

     

    Nous avons tellement de chance ! Pensez donc, nous avons cette possibilité de discuter de connaissance et de faire l’expérience de cet espace intérieur.

     

    Imaginez ces milliards de gens qui ne savent jamais comment fermer les yeux et être en paix, ni comment plonger, ne serait-ce qu’un moment, dans la sérénité intérieure. C'est comme les gens qui souffrent d’insomnie et ne savent pas quoi faire pour dormir. Pour nous, c'est tellement naturel d'être heureux, paisible. Et ceux qui ne savent pas comment être paisible sont tout comme ces insomniaques agités et fatigués. Ils sont très fatigués, épuisés par tout ce qui les entoure, mais tellement agités qu'ils ne savent pas comment se reposer, ni même comment dormir.

    Pouvez-vous imaginer ce type de situation?

     

    C'est là que votre intervention est si précieuse, si nécessaire. Bien souvent, vous n'avez même pas besoin de beaucoup parler. Le simple fait d’être paisible apporte une vague de paix à ceux qui, autour de vous, ne le sont pas. Et cela leur apporte le soulagement qu’ils recherchent. »

     

    Sri Sri Ravi Shankar

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